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Je ne puis oublier la maison paternelle,
En avant du jardin où je vois, tout là-bas,
Entre deux rangs de buis jaspés de pimprenelle,
Verdoyer le parterre ombragé de Lilas.
La tulipe à foison en garnissait l'espace :
Son calice tendu, sorte de gobelet,
Recueillait l' odorant tribut tombé sur place
Dont le vent, secouant les lilas, le comblait.
Dans les rameaux touffus folâtrait la mésange ;
Le bouvreuil lutinait là le chardonneret :
Dès l'aube, de leurs cris j'entendais le mélange,
Et ma main aurait pu les capter au filet.
Bonne journée à toutes et à tous,
Bisous.
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